Le bénéfice net a augmenté de 16% à 245 millions de dollars, tandis que le chiffre d’affaires gagnait 5% à 8,963 milliards de dollars.
Le groupe a laissé inchangées ses prévisions pour 2017: « un bénéfice sous-jacent [bénéfice opérationnel hors cessions, acquisitions et dépréciations] supérieur à celui de 2016 ».
L’amélioration des résultats est due à Maersk Oil, qui perdait de l’argent un an auparavant et qui a profité d’une meilleure conjoncture sur son marché. Cette filiale a « adapté son portefeuille d’activités, son organisation et son niveau de coût à un environnement de cours du pétrole plus bas de manière générale ».
Maersk Oil a abaissé son point mort, qui était encore entre 55 et 60 dollars le baril, à « moins de 40 dollars en 2016 », même s’il devrait remonter entre 40 et 45 dollars cette année.
Maersk Line, numéro un mondial du transport maritime de conteneurs, est à l’inverse tombé dans le rouge, justement à cause de la hausse des coûts du carburant.
« Les tarifs moyens du fret ont augmenté de 4,4% et le chiffre d’affaires s’est amélioré de 10% par rapport au premier trimestre 2016. Cependant, cela n’a pas suffi à compenser la hausse de 80% du coût moyen de soutage », a déploré le groupe danois.
Maersk est sur le point de consolider sa place en achetant pour 3,7 milliards d’euros l’allemand Hamburg Süd, ce qui doit faire passer sa part de marché mondiale de 16,0% à 18,7%. Il va pour cela céder le brésilien Mercosul Line.
Il a indiqué que la croissance de la demande mondiale s’était accélérée lors du trimestre, à 5%, contre 4% sur l’ensemble de 2016. Mais d’après lui, près de 7% des capacités mondiales restent inutilisées.
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A.P. MOELLER-MAERSK