Débutée dès 08H00, cette grève portait « essentiellement sur la parution d’un texte qui régit les primes des agents suivant l’activité du port. Calais a été oublié au détriment des autres ports d’intérêt national », a expliqué le syndicat national des officiers de port de Force ouvrière (SNOP-FO) dans un communiqué.
Après une rencontre vers 17H00 entre les officiers du port et le préfet, « nos revendications ont été obtenues », a indiqué à l’AFP un délégué syndical FO, précisant que le mouvement, prévu jusqu’à vendredi, cessait « immédiatement ».
La grève a été levée aux alentours de 18H45 et le trafic « va reprendre », a confirmé à l’AFP le service communication du port de Calais.
Outre l’arrêt de la circulation des ferries, la grève a entrainé des difficultés de circulation sur l’A16. Une trentaine de migrants ont tenté de traverser l’autoroute pour rejoindre ces voies et grimper dans les poids-lourds en partance pour l’Angleterre, déclenchant une opération policière.
« Plus grand port de passagers d’Europe continentale, le port de Calais affronte simultanément la crise Covid-19, le Brexit ainsi que la crise migratoire. L’extension du port, qui vise une augmentation de trafic de 30% (…) sera mise en service en 2021 », rappelle la Fédération de l’Equipement, de l’Environnement, des Transports et des Services Force Ouvrière (FEETS FO).
« Il est donc tout à fait inacceptable qu’avec des responsabilités accrues les officiers de port (…) voient leur rémunération baisser au regard des rémunérations au niveau national », poursuit le syndicat.
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