La baisse des ventes a atteint 8,6% à 3,145 milliard d’euros, a détaillé l’entreprise jeudi.
« Le groupe a fait preuve d’une capacité d’adaptation et d’une résilience qui lui ont permis de franchir l’année sans obérer ses capacités de développement et d’investissement », ce qui lui permettra de rebondir à la fin de la crise sanitaire, a commenté la direction dans un communiqué.
« En concertation avec nos clients, nous avons réussi à adapter notre dispositif opérationnel afin d’atténuer les impacts de cette pandémie sur nos coûts de production », a ajouté le PDG Stanislas Lemor.
Le résultat d’exploitation a baissé de 28,2% à 116,9 millions d’euros.
La division Stef France, qui représente environ 61% du chiffre d’affaires total, a vu son bénéfice d’exploitation reculer de 11%. Celui de Stef International (le quart de l’activité) a baissé de 25%, mais le groupe a renforcé sa présence en Europe.
Quant à l’activité maritime, avec la compagnie La Méridionale, elle s’est enfoncée dans le rouge, avec une perte d’exploitation de 26 millions d’euros (contre -6 millions un an plus tôt).
La Méridionale, déjà en difficulté avec un périmètre d’activité réduit à la desserte des ports corses de Propriano et de Porto Vecchio, a été confrontée aux restrictions de circulation liées à la crise sanitaire.
« La compagnie a néanmoins mis à profit cette période pour rechercher des solutions alternatives », avec le lancement d’une nouvelle ligne Marseille-Tanger en décembre, a remarqué la direction.
« L’intégration des activités récemment acquises, la bonne dynamique commerciale ainsi que la récente attribution d’une délégation de service public pour les activités maritimes devraient participer à l’amélioration (des) performances » de Stef en 2021, selon le communiqué.
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