Dans un communiqué, la préfecture indique que la réouverture de la pêche est autorisée jeudi dans ce secteur, « les deux derniers résultats consécutifs de dosage des toxines ASP (Amnesic Shellfish Poison) » étant « inférieurs au seuil réglementaire de 20 mg/kg de chair ».
La surveillance sanitaire « se poursuit jusqu’à la fin de la période de pêche, actuellement fixée au 22 décembre », selon la préfecture.
La préfecture précise que l’interdiction se poursuit néanmoins dans le pertuis d’Antioche, entre l’île de Ré et l’île d’Oléron, de même que les analyses régulières.
La saison de la coquille Saint-Jacques n’avait pu débuter comme prévu au début du mois de novembre, en raison de la présence de cette toxine, qui peut provoquer chez l’homme maux de tête, pertes d’équilibre ou troubles de la vue.
Début décembre, une vintaine de bateaux avaient brièvement bloqué le port de La Rochelle pour « interpeller les pouvoirs publics », selon le Comité des pêches local.
Malgré l’annonce de la réouverture partielle de la pêche, Romuald Coutanceau, membre de ce comité, a indiqué que « la pêche à la Saint-Jacques était prévue pour durer jusqu’au 22 décembre. Ce ne sont pas les quelques jours qui restent qui vont sauver les deux mois de saison », a-t-il dit à l’AFP.
Les pêcheurs vont demander une plus grande plage de pêche après les fêtes. « D’ordinaire, on peut de nouveau pêcher en février. Cette fois-ci on espère pouvoir le faire du 15 janvier au 15 mars. Mais cela ne sauvera pas la saison », a-t-il répété, « car la demande n’est plus la même après Noël ».