L’assaut a eu lieu alors que le bâtiment patrouillait sur le fleuve Naya dans la municipalité de Buenaventura (sud-ouest), où se trouve le principal port du pays, ont expliqué des responsables de la marine dans un communiqué.
Deux soldats et un sous-officier ont été tués, et quatre autres militaires blessés.
Les autorités ont attribué l’attaque à une dissidence de l’ex-guérilla des Farc, l’Etat-major central (EMC), qui a refusé l’accord de paix de 2016 signé par l’organisation mère.
La Colombie connaît la pire recrudescence de violences impliquant les groupes armés illégaux depuis la conclusion de cet accord.
Le président de gauche Gustavo Petro a fait de la résolution de ce conflit vieux d’une soixantaine d’années l’un des objectifs principaux de son mandat, engageant des pourparlers avec les guérillas actives.
Mais le chef de l’EMC, Ivan Mordisco, a quitté la table des négociations en 2024 après un an de discussions.
L’usage de drones explosifs par les guérillas devient de plus en plus fréquent et fait un nombre croissant de victimes y compris parmi les civils, le Comité international de la Croix-Rouge dénonçant un « usage intensif » de cette arme.