« Je ne veux pas vous en dire plus, mais nous regardons du côté du sol à présent, car nous contrôlons très bien la mer », a-t-il répondu dans le Bureau ovale à une question d’un journaliste portant sur de potentielles frappes terrestres.
Il s’est toutefois refusé à confirmer les informations du New York Times selon lesquelles il aurait secrètement autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela contre le gouvernement du président Nicolas Maduro.
Lorsqu’on lui a demandé s’il avait donné à la CIA l’autorisation de « neutraliser » le dirigeant vénézuélien, Donald Trump a répondu: « C’est une question ridicule qu’on me pose là. Ce n’est pas vraiment une question ridicule, mais ne serait-ce pas ridicule de ma part d’y répondre ? », a-t-il dit.
Donald Trump a annoncé mardi que six narcotrafiquants présumés avaient été tués dans une nouvelle frappe américaine au large du Venezuela, la cinquième connue du genre depuis début septembre, sur fond de vives tensions entre Washington et Caracas.
Au moins 27 personnes ont été tuées jusqu’à présent dans le cadre de ces frappes.
La légalité de ces frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n’ont pas été interceptés ou interrogés, fait débat.
Washington accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro et son gouvernement d’être à la tête d’une vaste organisation de trafic de drogue vers les Etats-Unis et a déployé début septembre huit navires de guerre et un sous-marin à propulsion nucléaire au large des côtes du Venezuela, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic.
Caracas dément vigoureusement et, en réponse au déploiement américain considéré comme une « menace militaire », a lancé des exercices militaires et la mobilisation de réservistes. Pour le président Nicolas Maduro, Washington utilise le trafic de drogue comme prétexte « pour imposer un changement de régime » et s’emparer des importantes réserves de pétrole du pays.
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