La Marine a précisé dans un communiqué que l’opération de recherche et de sauvetage maritime se déroulait à plus de 400 milles marins (740 km) au sud-ouest du port mexicain d’Acapulco.
Les autorités mexicaines « ont accepté de prendre en charge la coordination des opérations de sauvetage », avait peu auparavant déclaré le ministre américain de la Défense Pete Hegseth après avoir annoncé la destruction des embarcations.
Les Etats-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes, mais également dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants qualifiés de « terroristes ». Leur légalité est largement mise en doute par les experts.
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a exprimé mardi le désaccord de son gouvernement avec ces attaques, et demandé que ces questions soient discutées de manière bilatérale avec les Etats-Unis.
« Nous ne sommes pas d’accord avec ces attaques telles qu’elles sont menées », a-t-elle déclaré lors de sa conférence de presse matinale habituelle, souhaitant « que tous les traités internationaux soient respectés ».
Ces nouvelles opérations américaines annoncées mardi portent à quatorze le nombre d’embarcations détruites présentées comme celles de narcotrafiquants, tuant au moins 57 personnes.