« Le ministre chinois du Commerce a annoncé qu’il n’avait pas approuvé l’alliance P3 Network (…). Par conséquent les partenaires sont convenus de mettre fin aux travaux préparatoires de l’alliance et le projet P3 Network tel qu’initialement prévu ne se matérialisera pas », a indiqué Maersk Line dans un communiqué.
Les trois entreprises avaient annoncé en juin 2013 la création de cette alliance. Elles devaient mettre en commun leurs capacités tout en restant concurrentes, à l’instar des compagnies aériennes.
Si les trois armateurs avaient insisté pour dire que ce genre d’alliance ne nuisait pas à la concurrence, des analystes du secteur leur prédisaient des difficultés à la faire accepter aux autorités concernées, sachant qu’à eux trois ils dominent le marché mondial.
En mars, l’autorité américaine compétente, la Commission maritime fédérale (FMC), avait donné son feu vert. Puis la Commission européenne l’avait fait début juin.
« Bien sûr c’est une déception. P3 aurait offert à Maersk Line un réseau plus efficace et à nos clients un meilleur produit », a déclaré le directeur commercial de Maersk Line, Vincent Clerc.
À la Bourse de Copenhague, les actions A et B d’AP Moeller Maersk perdaient 4,79% et 5,41% à 11H11 GMT, dans un marché quasi stable (-0,09%).
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A.P. MOELLER-MAERSK
