« Après avoir été alertée par des habitants, une équipe de la gendarmerie s’est rendue cet après-midi près du lieu de la catastrophe et a découvert deux survivants ainsi que les dépouilles de trois femmes et de deux hommes », a indiqué l’OIM dans un communiqué.
Un survivant a estimé qu’il y avait 130 personnes à bord de son bateau mais n’a pu préciser le nombre de passagers dans la seconde embarcation.
Le naufrage a eu lieu environ 30 minutes après que les bateaux surchargés eurent quitté, par une mer agitée, la localité de Godoria, située dans le nord-est de la côte de Dibouti.
« Les gardes-côtes ont aussi été alertés et ont lancé les opérations de recherche et de secours. Ces opérations sont toujours en cours, avec deux bateaux patrouilleurs », selon la même source.
Situé face au Yémen ravagé par la guerre, près de la Somalie instable et de l’Ethiopie, Djibouti est devenu ces dernières années un point de transit pour les migrants en quête d’un travail dans la péninsule arabique.
Des réfugiés fuyant le Yémen tentent eux aussi de franchir le détroit qui sépare leur pays de Djibouti.
Ces traversées se sont souvent révélées périlleuses.
L’année dernière, au moins 30 migrants de Somalie et d’Ethiopie qui tentaient sans doute de gagner Djibouti se sont noyés lorsque leur bateau a chaviré au large du Yémen. Des coups de feu auraient été tirés sur les passagers.
En août 2017, des dizaines de migrants de Somalie et d’Ethiopie qui se trouvaient à bord de deux bateaux à destination du Yémen sont morts après que des trafiquants d’êtres humains les ont jetés à la mer.