AirAsia: de forts courants empêchent de remonter l’épave de l’avion

Au 12e jour des recherches de l’Airbus A320-200 disparu des écrans radars peu après son décollage de la ville indonésienne de Surabaya pour Singapour, avec 162 personnes à son bord, les opérations de grande ampleur entreprises par l’Indonésie avec l’aide d’autres pays étaient à nouveau freinées par les conditions météorologiques.

« Des plongeurs ont atteint la queue de l’avion, mais la visibilité était inférieure à un mètre, ils sont donc seulement arrivés à retirer divers débris », a déclaré dans la matinée le directeur de l’Agence de recherches et de secours, Bambang Soelistyo.

« Maintenant, ils attendent que la vitesse du courant se réduise. Si ça se calme plus tard, ils retourneront pour une autre tentative, afin de déterminer si les boîtes noires sont toujours dans la queue de l’avion ou si elle se sont détachées », a-t-il ajouté.

Des plongeurs ont efectué une nouvelle tentative dans la journée, selon une photographe de l’AFP à bord du navire de la marine indonésienne KRI Banda Aceh, qui participe aux efforts pour repêcher l’épave de l’avion.

Mais « c’était trop dur pour les plongeurs de descendre, le courant les faisait remonter », a déclaré S.B. Supriyadi à des journalistes à Pangkalan Bun, ville sur l’île de Bornéo dotée de l’aéroport le plus proche de la zone de recherches.

Des experts sont prêts à remonter avec une grue les morceaux de l’appareil qui gît à une trentaine de mètres de profondeur, a précisé M. Soelistyo, soulignant que l’autre priorité était de retrouver des victimes.

Trois nouveaux corps ont été repêchés jeudi, portant le total à 43, sur 162 personnes se trouvant à bord– 155 Indonésiens, le copilote français Rémi Plesel, un Britannique, trois Sud-Coréens, un Malaisien et un Singapourien.

Les autorités indonésiennes avaient annoncé mercredi avoir retrouvé la queue de l’avion. Cette section arrière abrite généralement les boîtes enregistrant des informations liées au vol, qui seront cruciales, si elles sont retrouvées, pour déterminer les causes de la chute de l’appareil (vol QZ8501).

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