Une « interdiction temporaire » de pêche et de consommation avait été décidée le 24 avril en raison de toxines susceptibles de générer des troubles gastriques. Les huîtres n’étaient pas concernées par cette mesure.
« Les résultats des analyses effectuées cette semaine par le réseau de surveillance de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) ont révélé un niveau de contamination des coquillages en provenance du banc d’Arguin inférieur au seuil d’alerte », indique la préfecture dans un communiqué. La préfecture a donc décidé, jeudi 30 avril, « après concertation avec les représentants des organisations professionnelles des pêches maritimes et de la conchyliculture » de lever l’interdiction des activités de pêche et de commercialisation destinée à la consommation humaine des moules, coques et pétoncles « en provenance du Banc d’Arguin ».
« En revanche, ces mêmes analyses, ont confirmé la contamination des moules, coques et palourdes de l’intérieur du Bassin d’Arcachon par les toxines lipophiles déjà reconnue le 24 avril 2015 », précise la préfecture qui maintient donc son interdiction pour cette zone.
Les huîtres et autres coquillages du Bassin d’Arcachon ont connu ces dernières années des périodes sporadiques d’interdiction de consommation, allant de quelques jours à parfois quelques semaines, en raison de présence de toxines liée à une micro-algue, un phénomène naturel et en partie saisonnier, lié notamment à un réchauffement rapide de l’eau.
