La drogue était dissimulée dans des sacs en toile de jute identiques à ceux renfermant la marchandise officiellement déclarée.
La saisie a été réalisée le 16 juin et sa valeur marchande estimée à 45 millions d’euros, a précisé la douane dans un communiqué.
Le port d’Anvers est la première voie d’entrée de la cocaïne sur le marché européen, conséquence du lien commercial historique avec l’Amérique latine et ses importations de fruits.
La drogue en provenance de Colombie, mais aussi du Brésil, d’Equateur ou du Panama, est généralement dissimulée dans des expéditions de bananes ou d’ananas, même si l’inventivité des trafiquants pour tromper les contrôles ne cesse de se développer.
En 2021 les autorités belges ont saisi un total de 89,5 tonnes dans le port d’Anvers, soit une hausse de 36% par rapport à l’année précédente (65,5 t) et un nouveau record absolu.
A fin mai, le total des interceptions s’élevait à environ 24 tonnes, a précisé lundi à l’AFP une porte-parole de la douane. En rythme annuel, ce chiffre traduit un léger ralentissement des saisies. La douane prévoit de communiquer à la mi-juillet le bilan du premier semestre.
Anvers, deuxième port européen pour le transport de marchandises après Rotterdam (Pays-Bas), se présente comme le numéro un sur le continent pour le trafic de conteneurs, estimé à 159 millions de tonnes par an depuis la fusion cette année avec le port de Zeebruges.
Il revendique aussi le rôle de « premier moteur économique » de la Belgique, assurant 4,5% du PIB national « avec une valeur ajoutée de près de 21 milliards d’euros ».