Selon M. Berger, originaire de Saint-Nazaire où a été construit le navire, les salariés des chantiers navals « sont, comme ailleurs, intéressés par la paix ».
« Aujourd’hui il faut la paix en Ukraine et tant qu’elle n’est pas acquise moi je comprends une décision qui fait que le bateau n’est pas livré », a-t-il déclaré sur Europe 1.
Laurent Berger a souhaité toutefois que ce report soit « provisoire ». « A condition qu’il y ait la paix en Ukraine et que la Russie ne soit pas dans l’escalade », a-t-il dit.
Le président François Hollande a décidé mardi de surseoir « jusqu’à nouvel ordre » à la livraison du premier Mistral à la Russie en raison de la situation en Ukraine. Le Vladivostok devait initialement être livré mi-novembre.