Les ventes du groupe français de services maritimes à l’industrie pétrolière ont progressé de 4,4% à 1,35 milliard d’euros l’an dernier, après impact de certaines normes comptables. L’augmentation de la flotte et des tarifs de location des navires ont permis de compenser leur moindre taux d’utilisation.
Le chiffre d’affaires ajusté (excluant l’impact lié aux normes comptables) a lui progressé de 5,6% à 1,39 milliard d’euros, et de 6,7% à taux de change constant, alors que dans ses objectifs, Bourbon visait le bas d’une fourchette allant de 8 à 10%.
Le groupe a fait état d' »un contexte de marché plus difficile en fin d’année », en raison des réductions d’investissements engagées par les compagnies pétrolières, ses clientes, pour faire face à la dégringolade des cours de l’or noir.
Les services sous-marins (subsea) et l’offshore profond ont été davantage affectés par ces conditions de marché que l’offshore continental, c’est-à-dire à proximité des côtes.
Si cette tendance continuera à peser sur l’activité à court terme, « les perspectives à moyen et long termes continuent d’être perçues de façon positive », a indiqué Bourbon dans un communiqué.
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BOURBON