Brest: des phoques barbus présentés pour la première fois en France

Le parc breton est ainsi le deuxième au monde à accueillir cette espèce dont les plus grands spécimens peuvent atteindre 400 kg et mesurer jusqu’à 2m50.

Les trois phoques, venus fin 2014 de Vladivostok, dans l’extrême orient russe, pèsent entre 150 et 200 kg, mesurent deux mètres et sont âgés de trois ans.

« ll faut des conditions particulières pour les maintenir en captivité, il faut de l’eau froide et de préférence avoir de la glace pour recréer une banquise », a indiqué à l’AFP Sami Hassani, spécialiste des mammifères marins à Océanopolis, pour expliquer la rareté des spécimens présentés au public.

Vlad, Zora et Dinka, un mâle et deux femelles, ont rejoint le bassin polaire du parc lundi, veille de la réouverture du centre après la pause annuelle de trois semaines. Auparavant, ils étaient à l’isolement, le temps d’évacuer le stress du voyage et de s’habituer à leur nouvelle alimentation.

Les nouveaux pensionnaires cohabitent désormais avec d’autres espèces de phoques des régions arctiques, des phoques annelés et un phoque du Groenland dans un bassin de 1.000 m3 bordé d’une banquise reconstituée.

Dotés d’un pelage allant du beige au roux, ces phoques sont « assez placides et pas du tout agressifs », a souligné Sami Hassani.

Jusqu’à présent, seul l’aquarium de Tromsoe, dans le nord de la Norvège, présentait des phoques barbus, facilement reconnaissables aux grandes moustaches qui ornent leur museau. Ces vibrisses les aident à détecter mollusques, crustacés et poissons qui vivent dans le sable et la vase et dont il se nourrissent abondamment à l’instar des morses.

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