« On a besoin de former des gens à travers le monde à nos concepts, à nos techniques et à notre philosophie », a expliqué à l’AFP Hervé Balusson, à la tête du groupe créé en 1995 et aujourd’hui présent dans une centaine de pays, dont de nombreux pays émergents.
Les formations enseignées dans cette école, présentée comme la première au monde consacrée aux algues, porteront sur la manière d’utiliser les algues pour « récolter 100 quintaux de blé sans pesticide », « sevrer 30 porcelets sans antibiotique » ou « produire un poulet économique sans antibiotique ».
Les cours, qui débuteront la semaine prochaine avec une quinzaine d’élèves, sont destinés à des partenaires du groupe, comme des éleveurs ou des clients, mais sont aussi ouverts à toute personne intéressée par la filière.
Ils seront assurés par des experts issus d’organismes tels que l’Institut de la recherche agronomique (Inra), l’Institut français du porc (Ifip), l’Institut supérieur des productions animales et des industries alimentaires (Ispaia) ou l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses).
Mélant théorie et pratique, les formations dispensées dans cette école baptisée Breizh Algae School se dérouleront dans un ancien corps de ferme restauré de 2.000 m2, à Saint-Etienne-du-Gué-de-l’Isle (Côtes d’Armor), à quelques kilomètres du siège du groupe.
Le centre de formation est financé par le fonds d’investissement Breizh Algae Invest, lancé par le groupe Olmix pour accompagner le développement de la filière algues dans le monde.
Olmix, qui a lancé cet été sur le marché les premiers poulets élevés aux algues et garantis sans antibiotique, emploie 320 personnes et a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros. Il prévoit de réaliser en 2015 un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros.
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