Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo doit participer lundi et mardi en Finlande à une réunion ministérielle du Conseil de l’Arctique, qui rassemble également la Russie, la Suède, le Canada, la Norvège, l’Islande et le Danemark.
Les négociations sur l’approche de cette instance face aux questions climatiques sont toujours en cours, selon la responsable américaine qui a requis l’anonymat.
« Quand nous ne sommes pas d’accord avec nos amis et alliés, nous en discutons avec eux directement », « et c’est ce que nous faisons dans le cas du Conseil de l’Arctique », a-t-elle expliqué à des journalistes, reconnaissant implicitement des désaccords sur ce sujet sensible.
« Le climat est un sujet complexe et global, et c’est un défi mondial, et cette administration soutient une approche équilibrée favorable à la croissance économique ainsi qu’une sécurité énergétique renforcée, tout en protégeant l’environnement », a-t-elle ajouté.
La position de Donald Trump est très ambiguë sur le changement climatique: il a par le passé mis en doute son existence même, et l’un de ses premiers actes majeurs a été le retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat au motif qu’il est, selon lui, défavorable à l’industrie américaine.
Mike Pompeo a affirmé reconnaître la réalité du changement climatique, bien qu’il n’en fasse pas une priorité.
Selon le Washington Post, les négociateurs américains tentent de retirer toute référence au changement climatique dans la déclaration commune du Conseil de l’Arctique, afin d’éviter tout engagement international des Etats-Unis, même non contraignant.
