Le chiffre d’affaires recule de 2,4% à 4,1 milliards de dollars sur la période en dépit d’une progression des volumes transportés. « Cette performance en termes de volume et résistance des prix illustre la résilience du groupe dans un marché extrêmement volatil », indique CMA CGM dans un communiqué.
Sur neuf mois, le résultat net progresse toutefois de 52,6% à 434 millions de dollars, et le chiffre d’affaires est en légère hausse (+0,3%) à 12 milliards de dollars.
« La croissance des volumes transportés par rapport au troisième trimestre 2012 a été de 11,0% à 3,0 millions d’Equivalent Vingt Pieds (EVP, taille des conteneurs, NDLR) permettant du groupe d’atteindre un nouveau record historique de volumes transportés », ajoute-t-il.
« La baisse du chiffre d’affaires moyen par EVP du groupe a été contenue à 11,8% par rapport au troisième trimestre 2012, alors que l’indice SCFI Asie-Nord Europe était en baisse de plus de 45% sur le trimestre », explique-t-il.
Le résultat opérationnel consolidé (Ebit) s’établit à 238 millions de dollars, contre 541 millions au troisième trimestre 2012. Hors éléments exceptionnels, le résultat opérationnel s’élève à 271 millions de dollars.
CMA CGM, qui vise une entrée en Bourse d’ici 2020, souligne que l’activité sur la période a permis de maintenir ses liquidités disponibles « à un niveau près de 1,1 milliard de dollars ».
Le groupe, plombé par un lourd endettement lors de sa mauvaise passe, poursuit la réduction de sa dette financière. Celle-ci recule pour s’établir à 3,7 milliards de dollars, contre 3,8 milliards au 30 juin dernier.
Le groupe précise par ailleurs que l’offre dans le cadre de son alliance opérationnelle sur les liaisons Asie-Europe conclue en juin avec les deux autres grands acteurs du fret maritime, le danois Maersk Line et l’italo-suisse MSC Mediterranean Shipping Company, « sera mise en place au cours du second trimestre 2014 », sous réserve des autorités réglementaires.
Côté perspectives, CMA CGM estime que compte-tenu de la saisonnalité habituellement observée en fin d’année et des niveaux constatés de taux de fret, « les performances du quatrième trimestre devraient s’inscrire en retrait par rapport à celles du troisième trimestre ».