La compagnie se dit « contrainte de reporter la réouverture de certaines de ses liaisons maritimes entre la France et la Grande-Bretagne ainsi qu’entre la Grande-Bretagne et l’Espagne ».
Cette décision fait suite au « maintien des restrictions imposées des deux côtés de la Manche avec une autorisation limitée aux seuls voyages essentiels », ajoute la compagnie dans un communiqué.
Ainsi, quatre navires, initialement désarmés jusqu’à fin mars, resteront finalement à quai jusqu’à la mi-mai « au plus tôt », lesquels devaient assurer des rotations comme celles entre Saint-Malo et Portsmouth (Angleterre) ou entre Roscoff et Cork (Irlande).
Toutefois, d’autres navires de la flotte continueront à opérer « comme initialement prévu afin de répondre aux besoins essentiels des voyageurs et de permettre aux marchandises de circuler librement », précise la compagnie.
« Nous gardons un grand espoir quant à la montée en puissance du taux de vaccination qui sera un élément clé pour permettre de voyager de nouveau en toute sécurité », a déclaré Christophe Mathieu, président du directoire, cité dans le communiqué.
En 2020, Brittany ferries, qui dispose de douze navires et est le premier employeur de marins français, a obtenu un prêt de 117 millions d’euros auprès des banques françaises « lui permettant de traverser la période la plus critique qu’elle n’ait jamais connue ».
En 2019, la compagnie, qui avait réalisé un chiffre d’affaires de 469 millions d’euros, avait transporté 2,5 millions de passagers, dont 87% de Britanniques.