Cyclone au Vanuatu: les Seychelles appellent le monde « à se réveiller » sur le changement climatique

« Le cyclone qui vient de frapper le Vanuatu – petit Etat insulaire frère – avec des conséquences catastrophiques et des pertes tragiques en vies humaines, est une manifestation claire du changement climatique, que certains continuent de nier », a estimé le président seychellois James Michel dans un communiqué.

« Aujourd’hui c’est le Pacifique-Sud, demain ce pourrait être nous », a rappelé le chef de l’Etat de cet archipel de l’océan Indien.

« Quand la communauté internationale va-t-elle se réveiller et revenir à la réalité, et consacrer ses efforts et ses ressources à obtenir un accord contraignant pour réduire le réchauffement climatique et garantir la survie de notre planète? », a-t-il poursuivi.

L’archipel des Seychelles, constitué d’une centaine d’îles dont une trentaine habitées, est particulièrement actif dans les négociations internationales sur le changement climatique car menacé par la montée du niveau de la mer, plusieurs îles offrant très peu de relief.

Le président du Vanuatu Baldwin Lonsdale a estimé lundi que le changement climatique avait « contribué » à la puissance destructrice du cyclone Pam, dont les vents atteignant 320 km/h ont ravagé l’archipel, ancien condominium franco-britannique des Nouvelles-Hébrides. « Tout est à reconstruire » dans l’archipel, a-t-il affirmé.

Le bilan officiel est de six morts et 30 blessés, mais les autorités craignent qu’il ne soit beaucoup plus lourd, l’étendue exacte des dégâts dans les 80 îles restant difficiles à évaluer dans l’immédiat.

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