DCNS et Piriou veulent construire ensemble des navires pour les garde-côtes

« DCNS et PIRIOU engagent des négociations exclusives afin de créer une joint-venture dans le domaine des navires aux standards civils destinés à l’action de l’Etat en mer (garde-côtes, police, gendarmerie, douanes..) », selon un communiqué conjoint.

Le constructeur de frégates et de sous-marins et la petite entreprise basée à Concarneau (Finistère, ouest) qui construit des navires dans le monde entier confirment ainsi une information du site La Tribune.

« La création de cette joint-venture permettrait d’élargir le marché accessible de DCNS », explique Bernard Planchais, directeur général délégué de DCNS. En outre, les clients qui acquerraient les navires d’entrée de gamme pourraient ensuite commander auprès de DCNS des navires plus fortement armés, comme des corvettes et des frégates, ajoute-t-il.

Pour Pascal Piriou, président du directoire de PIRIOU, un partenariat avec DCNS permettrait d’accéder à des marchés « qui sont à la convergence des univers civils et militaires ».

DCNS, détenu à 65% par l’Etat français et à 35% par le groupe d’électronique Thales, emploie 13.000 personnes et a réalisé en 2011 un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros, dont les deux tiers à l’exportation.

Les chantiers navals Piriou ont construit quelque 400 bateaux en 50 ans, d’abord en France mais ensuite aussi en Pologne, au Vietnam, au Nigeria et au Yémen. Le groupe, qui a réalisé 151 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011, emploie quelque 1.000 personnes, dont un tiers en France.

Ils ont travaillé ensemble à la construction d’un patrouilleur de haute mer financé par DCNS, l’Adroit, actuellement à l’essai dans la marine nationale, rappelle le communiqué.

THALES

Voir les autres articles de la catégorie

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

5 MOIS EN ANTARCTIQUE