Contacté par l’AFP, DCNS n’a pas souhaité commenter ces informations.
« Selon nos informations, le ministère de la Défense souhaiterait que le nouveau PDG porte la responsabilité du budget 2015 du groupe naval », qui doit être discuté à la rentrée, indique La Tribune.
Le journal croit également savoir que Thales, actionnaire à 35% de DCNS — le reste appartenant à l’État et aux employés –, a pris la décision de ne pas proposer de candidats à la succession de M. Boissier, « qui se serait bien vu continuer un demi-mandat supplémentaire », bloquant ainsi certaines candidatures en interne.
Le groupe électronique « aurait trouvé maladroit, dans le cadre de la réflexion du ministère de la Défense sur une éventuelle montée de Thales au capital de DCNS, de présenter un candidat à la tête du groupe naval », indique la Tribune.
Le Délégué général à l’armement, Laurent Collet-Billon, a déclaré en février que la question de la participation de Thales dans DCNS restait pendante, mais ne serait sans doute pas traitée avant plusieurs échéances électorales.
Le groupe français de construction navale a enregistré en 2013 un chiffre d’affaires en hausse de 14%, mais une marge opérationnelle en baisse, affectée par des débuts difficiles dans le nucléaire civil.
dep/fpo
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