Les Etats-Unis avaient rapproché du Yémen leur porte-avions Theodore Roosevelt et leur navire lance-missiles Normandy dans l’éventualité d’une confrontation avec un convoi de bateaux iraniens, que Washington soupçonnait de transporter des armes à destination des rebelles chiites houthis.
Les deux bâtiments américain devraient rentrer dans le Golfe « très prochainement », a confié un responsable du département de la Défense à l’AFP.
Sept autres navires de combat américains resteront par ailleurs dans le golfe d’Aden et à proximité du Yémen.
Le convoi iranien, composé de bateaux de transport et de deux autres armés, a fait demi-tour plus tôt et se dirige vers le Nord, probablement pour rentrer vers l’Iran, ont indiqué des responsables.
« Je pense qu’il est juste de dire que cela ressemble à une désescalade de la tension que l’on a vue plus tôt cette semaine », a confirmé le porte-parole du Pentagone, le colonel Steven Warren.
Les responsables américains ont dit ne pas prendre part à la coalition menée par l’Arabie saoudite contre les rebelles houthis au Yémen.
Les navires n’étaient là que pour assurer le maintien de l’ouverture des routes maritimes, ont-ils ajouté.
L’Iran continue de nier farouchement tout soutien aux rebelles houthis et a présenté récemment un plan de paix aux Nations unies, appelant à un cessez-le-feu et à la formation d’un gouvernement d’unité nationale.
Une fois qu’il sera rentré dans le Golfe, le porte-avions Theodore Roosevelt reprendra sa mission dans les frappes aériennes de la coalition menée par les Etats-Unis contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie.