Après analyse par le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux (Cedre), « il s’avère que la substance recueillie sur les plages est constituée de paraffine, à base d’huile minérale raffinée », indique la préfecture du Finistère dans un communiqué.
« Il s’agit d’un distillat obtenu lors du procédé de raffinage du pétrole contenant des hydrocarbures », précise le document, assurant qu’il « n’y a pas de risque particulier pour l’homme si le collectage des amas et blocs sur les plages se pratique en se protégeant les mains à l’aide de gants ».
L’Agence régionale de Santé (ARS) estime de son côté qu’un contact cutané peut entraîner une irritation de la peau.
« On sait que c’est de la paraffine mais on ne sait pas d’où elle vient », a indiqué à l’AFP Gilbert Le Lann, directeur du Cedre, estimant que de tels échouages « ne sont pas réguliers mais se produisent de temps à autres et pas uniquement dans le Finistère ».




