Le spécialiste des infrastructures navales et marines DCNS, qui a fait des énergies marines une de ses stratégies de développement, coordonne deux des projets lauréats et est partenaire sur un troisième.
Le premier, intitulé Sea Reed et sur lequel Alstom est partenaire, consiste à développer une éolienne flottante pour les parcs éloignés des côtes et profonds.
Le second, baptisé Marlin, vise à mettre au point une conduite d’eau profonde efficace dans le cadre des centrales ETM (énergie thermique des mers).
Ces centrales utilisent la différence de température entre les eaux chaudes de surface et les eaux froides des profondeurs pour produire de l’électricité.
DCNS est également partenaire d’un troisième projet, centré autour des connexions sous-marines qui assure l’acheminement de l’électricité au fond de la mer jusqu’au câble de raccordement à terre.
Nommé SeaTC, ce projet est porté par l’entreprise rennaise M Prime Innovation, en partenariat avec le bureau d’études Activetech et les laboratoires de recherche et d’analyse G2E Lab et Corrodys.
Enfin, le quatrième projet coordonné par la société Ideol et baptisé Oceagen, doit permettre de valider en échelle réelle la technologie de fondation flottante développée par Ideol.
Pour cela, le groupe s’est associé à Bouygues Travaux Publics et l’Institut français des sciences et des technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAr).
Ces projets doivent permettre de « faire des énergies marines une filière indutrielle émergente stratégique pour la France » ont indiqué les deux ministères dans un communiqué, précisant qu’ils s’ajoutent à deux autres projets sélectionnés en avril dernier.
L’ensemble des six projets bénéficient d’un financement public dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir à hauteur de 33,3 millions d’euros sur un montant global d’investissement de 93,5 millions d’euros.
mhc/fka/mcj
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