« Je n’ai jamais soutenu le Qatar et je n’ai jamais eu l’intention de voter pour lui », dit-il. Le Sunday Times l’accuse d’avoir perçu 400.000 dollars de Mohamed bin Hammam, l’ancien président de la Confédération asiatique de football.
Reynald Temarii confirme cependant avoir bénéficié du soutien financier de bin Hammam afin de payer ses frais d’avocat. Il avait été exclu pour un an des instances de la FIFA, en 2010, en raison de soupçons de corruption, déjà formulés par le Sunday Times. Un chef pour lequel il a été « blanchi » par la commission de recours.
Il réfute maintenant toute « contrepartie »: « le vote pour l’attribution de la Coupe du Monde a eu lieu le 2 décembre 2010. Or monsieur Bin Hammam m’apporte son soutien en février 2011 », argue-t-il.
« Ce qui est certain c’est que monsieur Bin Hammam et moi, nous n’avons jamais comploté. En aucune manière cet accompagnement n’était lié à un quelconque soutien à la candidature du Qatar (…) Il a estimé que j’étais victime d’une injustice et il souhaitait m’accompagner pour faire la démonstration que l’administration de la FIFA commettait des erreurs non négligeables », ajoute-t-il.
Il n’avait finalement pas participé au vote en raison de sa suspension d’un an des instances de la FIFA, et assure enfin que la Confédération océanienne de football qu’il représentait soutenait la candidature de l’Australie.