Frictions après la mort d’un pêcheur taïwanais tué par des garde-côtes philippins

Le président de Taïwan Ma Ying-jeou a réclamé des excuses pour la mort du pêcheur de 65 ans et les dégâts infligés à l’embarcation.

Mais le porte-parole des garde-côtes philippins a souligné que les faits s’étaient produits dans les eaux philippines, où les fonctionnaires étaient présents pour lutter contre la pêche illégale.

« Si quelqu’un est mort, alors ils (les Taïwanais) méritent notre compassion. Mais pas nos excuses », a déclaré le porte-parole, Armand Balilo.

Les faits sont intervenus jeudi, au nord de l’île principale de l’archipel, Luzon, dans le détroit de Balintang, dont les eaux sont philippines et ne sont pas revendiquées par d’autres pays, comme cela peut être le cas das d’autres endroits de la mer de Chine.

« Cela fait partie des eaux philippines », a rappelé Armand Balilo.

Selon lui, les garde-côtes ont tiré sur une de deux embarcations repérées dans la zone, qui avait tenté, selon lui, de heurter le bateau des garde-côtes.

A Taïwan, le président Ma a réclamé des excuses. « Nous demandons aux Philippines d’enquêter et de clarifier les faits, de s’excuser, d’arrêter le tueur et de fournir des compensations », a-t-il déclaré devant la presse.

L’affaire faisait vendredi la une des médias taïwanais, qui, sans surprise condamnent Manille et citent le capitaine du bateau assurant qu’il se trouvait dans les eaux taïwanaise au moment de l’incident.

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