« Ces actes de sabotage (…) en mer d’Oman dans les eaux territoriales émiriennes sont évidemment préoccupants », a affirmé le chef du gouvernement devant l’Assemblée nationale, évoquant « la sécurité des approvisionnements énergétiques » français.
Deux pétroliers saoudiens Al-Marzoqah et Amjad, un norvégien, l’Andrea Victory, et le cargo émirati A. Michel ont été attaqués dimanche au large de l’émirat de Fujairah, selon le gouvernement d’Abou Dhabi. Il n’y a eu aucune revendication et aucune accusation n’a été faite côté saoudien ni émirati.
Ce mardi, des installations pétrolières ont en outre été la cible d’attaques de drones en Arabie saoudite. Premier exportateur de pétrole au monde, le royaume saoudien a dû cesser ses opérations sur un oléoduc majeur dans la région de Ryad, après ces attaques revendiquées par les rebelles Houthis pro-iraniens au Yémen voisin où des forces saoudiennes aident le pouvoir dans sa guerre contre ces insurgés.
Ces développements, qui ont fait rebondir les cours du pétrole, surviennent dans un contexte de guerre psychologique entre Washington et Téhéran. Les Etats-Unis ont renforcé leurs sanctions quand l’Iran a suspendu certains de ses engagements nucléaires.
Quand les sanctions américaines empêchent l’Iran d’exporter son or noir, l’Arabie Saoudite avait promis d’augmenter sa production pour compenser la baisse de l’offre.