M. Tsipras assistera à la réception d’une frégate de la 18ème flotte de la marine chinoise participant à une opération internationale de lutte contre la piraterie.
Il prononcera à cette occasion, en début de soirée, un discours en présence de l’ambassadeur de Chine en Grèce, précise son cabinet.
Certains observateurs prêtent à Athènes la volonté de réorienter sa diplomatie vers d’autres alliés que l’Europe, comme la Russie ou la Chine. Des déclarations de plusieurs ministres du gouvernement grec ont alimenté ces spéculations, qui portent notamment sur la recherche de nouveaux partenariats financiers.
La Grèce peine depuis plusieurs semaines à conclure avec la zone euro un accord sur la poursuite du financement à court terme de son économie et sa dernière proposition en date, jeudi, a été rejetée par Berlin, même si la Commission européenne y a vu un signal positif.
La relation entre Athènes et Pékin est cependant obscurcie par la décision du nouvel exécutif grec de renoncer à la procédure de privation de la société du port du Pirée, le plus grand de Grèce, dont une entreprise chinoise était un acquéreur potentiel. Cette société, Cosco, exploite déjà, depuis une concession octroyée en 2008, les deux principaux terminaux de transport de marchandises du Pirée.