Son bénéfice net a progressé de 15,1% à 142,8 millions d’euros, bénéficiant notamment d’une reprise de provision, a indiqué Gaztransport & Technigaz (GTT) dans un communiqué. La marge nette progresse pour sa part à 58,1%.
Le chiffre d’affaires a progressé de 2,2% à 246 millions d’euros. Il s’affiche conforme aux prévisions du groupe, qui anticipait une fourchette de 235 à 250 millions d’euros.
GTT a enregistré « la meilleure année de cette décennie » dans son activité principale, avec 50 commandes pour des navires, dont 48 méthaniers et 2 FSRU (unités de stockage et de regazéification flottantes).
Il y a « un grand attrait pour le GNL dans beaucoup d’endroits puisqu’on voit qu’en particulier la Chine a augmenté ses importations de l’ordre de 40% l’année dernière », a expliqué à l’AFP Philippe Berterottière, le PDG de GTT.
« Il y a toujours cette volonté de remplacer le charbon par le GNL, de réduire dans le mix énergétique le charbon, qui est extrêmement polluant », a-t-il souligné.
GTT s’est aussi récemment lancé sur le marché de la conception des réservoirs de navires propulsés au GNL.
« L’année prochaine sera le juge de paix pour voir si vraiment cette activité là correspond bien aux besoins des armateurs. Nous on pense que ça va marcher », a indiqué Philippe Berterottière.
C’est au 1er janvier 2020 que vont entrer en vigueur des réglementations plus contraignantes pour le transport maritime. L’Organisation maritime internationale (OMI) a en effet décidé de limiter le taux de soufre dans le carburant marin.
Pour 2019, GTT table sur un chiffre d’affaires dans une fourchette de 255 à 270 millions d’euros pour un excédent brut d’exploitation (Ebitda) dans une fourchette de 150 à 160 millions d’euros.