Le trafic des porte-conteneurs est le point fort d’Haropa, le port du Havre étant le premier port français dans ce domaine.
Haropa a encore gagné des parts de marché en 2014 dans ce domaine mais ne représente encore que 6,41% du marché du « range nord européen », loin derrière ses grands concurrents que sont Rotterdam, Hambourg, Anvers ou Bremerhaven.
La progression pour les conteneurs a été de 4,9% en termes de tonnage à 26,9 millions de tonnes (Mt) et de 2,3% à 2,65 millions en termes d’équivalent vingt pieds (EVP, un conteneur de 20 pieds représente 38,5 m3).
« Nous sommes en phase de dépasser nos plus hauts historiques en 2015 » a affirmé Antoine Berbain, directeur général d’Haropa au cours d’une conférence de presse.
Cette croissance dans le trafic conteneurs est contrebalancée par une baisse générale de 1,1% pour les vracs liquides à 47 Mt dont -3% (23 Mt) pour le pétrole brut. « En 5 ans, le port du Havre a perdu 11 Mt de brut », a indiqué Olivier Ferrand, directeur du développement
Pour les vracs solides la baisse est encore plus forte, entraînée par la chute du transport de charbon (-54,6%), combustible de plus en plus délaissé pour raisons écologiques).
Le transport des agrégats (-18,6%) subit la baisse de l’activité du BTP.
Le trafic pour les céréales se maintient (7,25 Mt, -1,4%), malgré un recul en fin d’année des achats de l’Algérie, premier client du port de Rouen.
Pour améliorer encore les performances en matière de conteneurs, le port du Havre va bénéficier « dans les prochains jours » d’un terminal multimodal (140 millions d’euros d’investissement) permettant de transborder les conteneurs maritimes sur train ou barge fluviale.
En région parisienne, le port de Gennevilliers pourra exploiter en 2017 le premier entrepôt de France à 2 étages (2 fois 30.000 m2 sur 8 hectares), un contrat venant d’être signé avec le promoteur italien en immobilier logistique Vailog.