« Il y a eu une explosion de gaz, confirmée par les autorités russes », a déclaré à l’AFP Per Strand, directeur de l’Autorité norvégienne de radioprotection et de sûreté nucléaire, sans donner davantage d’informations.
« Nous attendons des informations du côté russe pour savoir s’il y avait un réacteur [nucléaire] à bord du sous-marin », a ajouté l’Autorité norvégienne, qui n’a pour l’instant « constaté aucune augmentation du taux de radiation ».
De son côté, l’armée russe n’a donné que très peu de détails sur l’incendie survenu lundi dans le mystérieux submersible destiné, selon la version officielle, à l’étude des environnements marins et du fond des océans.
D’après le ministère de la Défense cité par les agences russes, les 14 personnes tuées, des sous-mariniers, ont été intoxiquées par les émanations dues à un incendie.
Selon des sources citées par les journaux russes RBK et Novaïa Gazeta, le submersible en question est le sous-marin nucléaire AS-12, surnommé « Locharik », un engin secret conçu pour la recherche et les opérations spéciales en grandes profondeurs, connu sous le code AS-12.
L’incendie a été maîtrisé et le sous-marin est depuis rentré à son port d’attache, ce qui sous-entend qu’il y a des rescapés.
Le feu s’est déclaré lors d’une opération visant à recueillir des données sur les fonds marins, selon l’armée russe, qui précise que le submersible est basé dans la ville fermée de Severomorsk, dans la région de Mourmansk dans l’Arctique -à quelques centaines de kilomètres de la frontière norvégienne.