James Kirk à la barre du plus gros destroyer américain de l’histoire

L’US Navy n’a pas poussé le souci de la similitude en baptisant ce nouveau destroyer USS Enterprise, mais lui a préféré USS Zumwalt, du nom d’un fameux amiral.

Au-delà de l’anecdote, le navire –qui a coûté 4,3 milliards de dollars– est un vaisseau à la silhouette futuriste qui doit lui permettre de jouer à cache-cache avec les radars de l’adversaire.

Grâce à ses grandes surfaces planes et inclinées, il devrait avoir la même signature radar qu’un bateau de pêche, alors qu’il mesure plus de 200 mètres de longueur et déplace 15.000 tonnes.

L’USS Zumwalt sera équipé d’un système à énergie intégré qui, outre la propulsion, doit permettre d’assurer l’alimentation électrique d’armes futures comme un canon électromagnétique par exemple, au développement duquel la Navy travaille depuis de nombreuses années, ou encore de puissants lasers.

Ce destroyer a un tirant d’eau assez faible pour s’approcher des côtes et appuyer les troupes au sol grâce à des tirs d’artillerie, il a aussi une capacité anti-aérienne et peut mener des combats navals.

Seuls trois navires de cette classe seront construits, alors que la Navy en souhaitait initialement 32. Le Congrès en a décidé autrement et sabré dans le budget.

OCÉAN D'HISTOIRES

« Océan d’histoires », la nouvelle web série coanimée avec Bertrand de Lesquen, directeur du magazine Marine & Océans, à voir sur parismatch.com et sur le site de Marine & Océans en partenariat avec GTT, donne la parole à des témoins, experts ou personnalités qui confient leurs regards, leurs observations, leurs anecdotes sur ce « monde du silence » qui n’en est pas un.

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