« Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, les barrières au commerce pesaient 20 milliards de dollars australiens (12 milliards d’euros). C’est la dernière de ces barrières commerciales », a déclaré la ministre à des journalistes.
Avant l’interdiction, on estime que près de 98% des exportations australiennes de homards étaient vendues en Chine, soit plus de 1.600 tonnes par an.
Les exportations de homards australiens, d’une valeur de 500.000 dollars par an, étaient le dernier des produits d’exportation australiens à rester sous le coup des sanctions après des mois d’efforts diplomatiques de la part de l’Australie.
« La Chine a confirmé que nos exportations de homards vivants pouvaient reprendre vers la Chine », a indiqué Julie Collins. « C’est une excellente nouvelle pour nos producteurs et pêcheurs de homards vivants ici en Australie, et surtout, cela signifie qu’ils peuvent maintenant demander des permis d’importation pour revenir sur ce marché ».
Début décembre, la Chine avait levé les dernières restrictions pesant sur ses importations de viande rouge australienne.
Le long conflit commercial entre les deux pays touche ainsi à sa fin.
Les relations entre les deux pays avaient commencé à se détériorer en 2018 après que Canberra avait exclu le géant chinois des télécoms Huawei de son réseau 5G pour des raisons de sécurité nationale.
Pékin avait mis en place à partir de 2000 des restrictions et des droits de douanes prohibitifs sur la viande et les homards, ainsi que l’orge, le vin australien, ou le bois, avant de les lever progressivement.