« Alors que le dialogue entre l’Iran et les Etats-Unis a remplacé la défiance, nous espérons que notre fils et frère Amir Hekmati sera pardonné et relâché », a déclaré sa famille dans un communiqué.
Selon celle-ci, Amir Hekmati, 30 ans, rendait visite à sa grand-mère, qui ne peut pas se déplacer hors d’Iran, quand il a été incarcéré.
Le jeune homme né en Arizona, dans le sud-ouest des Etats-Unis, avait été arrêté il y a près de deux ans en Iran et accusé d’espionnage, une accusation démentie également par les autorités américaines. Condamné à être exécuté, sa peine avait été annulée en mars 2012 par la Cour suprême iranienne.
Les chefs de la diplomatie des grandes puissances occidentales, dont le secrétaire d’Etat américain John Kerry, se sont joints vendredi à Genève de manière inattendue aux discussions sur le programme nucléaire iranien, laissant espérer un accord prochain malgré des divergences persistantes après des années de blocage.
Dan Kildee, élu du Michigan –l’Etat où vit la famille Hekmati– à la Chambre des représentants, a fait parvenir une lettre à John Kerry pour le presser de demander la libération du prisonnier.
Le cas d’Amir Hekmati a également été évoqué lors d’un bref entretien téléphonique tenu en septembre entre Barack Obama et le président iranien Hassan Rohani, qui avait été le premier contact entre les dirigeants des deux nations depuis la Révolution islamique de 1979.