« Nous étudions attentivement ce qui se passe en Crimée et autour de la flotte de la mer Noire », a déclaré le ministre, Sergueï Choïgou, cité par les agences russes.
« Nous prenons des mesures pour garantir la sécurité de nos installations, nos infrastructures et notre arsenal sur la mer Noire », a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur ces mesures.
La Crimée, d’abord appartenant, au sein de l’URSS, à la Russie, a été rattachée à l’Ukraine en 1954. Elle continue d’héberger la flotte russe de la mer Noire dans ses quartiers historiques, la ville portuaire de Sébastopol.
De brefs affrontements ont opposé mercredi des manifestants pro-russes et des partisans des nouvelles autorités ukrainiennes à Simféropol, capitale de la Crimée, alors que le chef du parlement local excluait tout débat sur une éventuelle sécession.
Les pro-russes réclament la tenue d’un référendum sur le statut de la Crimée, dans le sud de l’Ukraine, en proie à des tensions séparatistes qui se sont accrues depuis la destitution la semaine dernière du président Viktor Ianoukovitch.