« On a des jeunes sur chaque façade (maritime) qui veulent s’installer sur des bateaux neufs », mais « il faut qu’on puisse rentabiliser un bateau en vingt ans, on ne peut plus aujourd’hui rentabiliser un bateau sur dix ans », a expliqué mardi à l’AFP le président du Comité, Gérard Romiti, en visite au salon de l’Agriculture à Paris.
« On demande, sur la passation d’entreprise, qu’il y ait un lissage du départ à la retraite », afin que les jeunes qui reprennent une activité bénéficient d’un régime fiscal plus favorable, a-t-il précisé.
« 2014 a été une année avec des quotas de pêche corrects, une météo clémente, on a de l’espoir et on veut installer des jeunes », a-t-il insisté.
La question du renouvellement de la flotte est cruciale pour la pêche française, aux navires vieillissants.
Leur nombre a diminué de moitié en 20 ans avec désormais 5.000 unités dans les ports métropolitains, correspondant à quelque 20.000 marins pêcheurs, selon l’Ifremer.
D’après la DAMGM (Direction des affaires maritimes et des gens de mer), la profession a perdu le quart de ses effectifs en moins de 15 ans.