Le Japon soupçonne la Chine d’avoir maintenant 7 plateformes de forage en exploitation sur les 16 qu’elle a implantées à proximité de sa frontière de facto avec le Japon, ont indiqué des responsables japonais, alors que les champs gaziers sont situés dans des eaux revendiquées par les deux pays.
« Nous protestons auprès de la partie chinoise via le canal diplomatique », a déclaré lors d’une conférence de presse le secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga.
« Il est extrêmement regrettable que la partie chinoise soit allée de l’avant unilatéralement alors que la frontière n’a pas encore été fixée », a-t-il dit.
Le Japon et la Chine se sont accordés en juin 2008 pour développer conjointement les réserves sous-marines dans la zone controversée, avec une interdiction des forages individuels.
« La Chine doit abandonner son argument unique et obsolète, qu’aucun pays n’a adopté et qu’aucune règle internationale n’a admis, selon lequel ses droits s’étendraient le long du plateau continental » jusqu’à approcher l’îlot d’Okinawa, a déclaré un haut responsable du ministère japonais des Affaires étrangères, sous couvert de l’anonymat.
Le Japon soupçonne de longue date Pékin de violation de l’accord de développement conjoint de ce champ, situé dans un endroit que les deux pays revendiquent comme des zones économiques exclusives.
Selon le Japon, la ligne médiane entre les deux pays devrait marquer la limite respective de leurs zones économiques exclusives. Mais pour la Chine, la frontière devrait se situer plus près du Japon, en prenant en compte notamment le plateau continental.
Les plate-formes gazières sont situées du côté chinois de la frontière, quelle que soit la méthode utilisée.
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