Cette mesure devrait permettre de “renforcer le pavillon français”, a-t-il fait valoir lors d’une conférence de presse. “En effet, la France était l’un des derniers pays européens à ne pas avoir autorisé la protection de navires par des entreprises privées”, rappelle le ministère dans un communiqué.
Or, entre 2 et 7 navires battant pavillon français sont victimes chaque année d’actes de piraterie, selon le ministre. Depuis 2008, l’État met à la disposition des navires exposés à ce risque l’équivalent de 152 personnels militaires de la Marine nationale. Il n’est répondu favorablement qu’à 70 % de la trentaine de demandes reçues chaque année, mais le besoin réel serait en fait supérieur aux demandes formulées.
Ce dispositif sera autorisé uniquement dans les zones à haut risque, l’usage de la force sera limité aux cas de légitime défense, et les conditions d’armement strictement encadrées. il pourrait “créer plusieurs centaines d’emplois spécialisés, on les estime entre 400 et 500”, a précisé M. Cuvillier.
Le projet de loi doit être débattu à l’Assemblée Nationale dès le mois de février.