Bahreïn est membre de la coalition organisée par les Etats-Unis pour mener des frappes aériennes en Syrie contre le groupe extrémiste Etat islamique (EI).
Cet accord vise à renforcer la coopération dans la lutte contre les menaces sécuritaires présentes au Moyen-Orient, ont indiqué le ministre britannique des Affaires étrangères Philip Hammond et son homologue bahreïni le cheikh Khaled ben Ahmed ben Mohammed Al Khalifa. L’accord a été signé à Manama en marge de la 10e édition du « Dialogue de Manama » organisée par l’Institut international d’études stratégiques (IISS).
Il « permettra d’améliorer les installations terrestres (…) dans le port de Mina Salman à Bahreïn où le Royaume-Uni dispose de façon permanente de quatre bateaux démineurs et d’où les navires de guerre britanniques et les frégates présentes dans le Golfe sont approvisionnés », a précisé le ministère britannique des Affaires étrangères.
« Selon l’accord, le Royaume-Uni prévoit de renforcer les installations existantes dans le port, offrant ainsi à la Royal Navy une base opérationnelle avancée permettant de stocker des équipements en vue d’opérations navales et d’héberger du personnel de la Royal Navy », a-t-il ajouté.
« Cette nouvelle base accroît de manière permanente la présence de la Royal Navy et va permettre au Royaume-Uni d’envoyer davantage de bateaux, et de plus grande taille, afin de renforcer la stabilité dans le Golfe », a déclaré le ministre britannique de la Défense Michael Fallon.
La construction de cette base coûtera 15 millions de livres (19 millions d’euros).
La décision en 1968 du gouvernement britannique de l’époque de retirer l’ensemble des forces armées stationnées dans les pays du Golfe a donné lieu à la création des Emirats arabes unis, et à l’indépendance du Qatar et de Bahreïn. Le retrait effectif des troupes britanniques s’est terminé en décembre 1971.
Depuis, le Royaume-Uni a déployé des troupes en Irak entre 2003 et 2009 sur la base temporaire de Bassorah, après l’invasion du pays par la coalition dirigée par les Etats-Unis.
Le pays dispose de deux bases militaires souveraines à Chypre.
