« Notre navire est aujourd’hui en difficulté », a-t-il dit, ajoutant: « Si les équipes décident qu’il est temps de changer de secrétaire général, j’écouterai et je pendrai mes responsabilités. »
Thierry Lepaon est sur la sellette depuis les révélations sur des dépenses et des indemnités prises en charge par le syndicat.
« Si demain, je sens que je ne suis plus celui qui peut rassembler les organisations de la CGT, je partirai », a-t-il assuré, à l’occasion de sa première intervention publique depuis le début de la crise dans le syndicat.
« S’ils pensent que la CGT se porterait mieux sans Thierry Lepaon secrétaire général, je démissionnerai », a-t-il promis.
Le numéro un a redit que sa « seule ambition est de rassembler la CGT ». « C’est mon obsession. Si demain je sens que je ne suis plus celui qui peut rassembler les organisations de la CGT, je partirai. »
Alors que plusieurs fédérations réclament sa démission, Thierry Lepaon a reconnu qu’il vivait une « période difficile » et a dénoncé une « campagne partie de l’intérieur » contre lui.
Les documents concernant les frais des travaux de rénovation de son appartement et de son bureau, ainsi que le montant de son indemnité de départ « ont été dérobés en interne, ils ont été remis à la presse pour faire mal au secrétaire général de la CGT et sans doute à la CGT elle-même », a-t-il affirmé.
« Le secrétaire général de la CGT n’est pas consulté sur les travaux qui sont faits dans son bureau, c’est l’administration qui règle ces questions-là », s’est-il défendu.
« Il y a toujours trois mots qui ont guidé mon activité militante. Ces trois mots, je les garde au plus profond de mon coeur: honnêteté, loyauté, transparence », a souligné ainsi le patron de la CGT.