Les dernières analyses par le réseau de surveillance de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ont révélé « ‘une diminution de la contamination des huîtres à l’intérieur du Bassin » par des toxines liées à la micro-algue dinophysis, indique la préfecture. Cette toxine peut provoquer des troubles gastriques.
La contamination étant repassée en-dessous du seuil de sécurité sanitaire, le préfet de Gironde a « levé l’interdiction de pêche et de commercialisation en vue de la consommation » des huîtres à l’intérieur du Bassin.
Par contre, les huîtres en provenance du Banc d’Arguin, l’une de plusieurs zones ostréicoles du Bassin – un ilôt sablonneux à l’entrée de celui-ci – restent temporairement interdites à la pêche et à la consommation. Cette interdiction vaut aussi pour les moules, coques et pétoncles sur l’ensemble du Bassin.
Ces interdicions, en vigueur depuis un mois s’agissant du Banc d’Arguin, « seront levées dès que les analyses établiront la bonne qualité sanitaire » des coquillages, précise la préfecture.
Les ostréiculteurs, habitués depuis des années à ce phénomène naturel et saisonnier de toxines, qui peut durer quelques jours ou quelques semaines, le pallient pour certains en stockant des huîtres dans des bassins d’eau « en circuit fermé », qui leur permettent de continuer à commercialiser le temps de l’interdiction.