« Les quotas pluriannuels sont importants pour donner de la visibilité aux banques » et les inciter à financer de nouveaux bateaux pour les pêcheurs, un enjeu crucial en France où la flotte est vieillissante, a déclaré Gérard Romiti, président du Comité national des pêches, lors des assises annuelles de la profession organisées mardi et mercredi à Boulogne-sur-Mer.
Les pêcheurs souhaiteraient que les quotas soient définis tous les trois ou cinq ans. Ils sont actuellement fixés chaque année en décembre.
Un tel système permettrait aussi d' »ajuster » les volumes pêchés chaque année en fonction des cycles de certaines espèces, comme le cabillaud, a expliqué Bruno Margollé, président de la Coopérative maritime étaploise.
« Le problème n’est pas seulement de garantir des quotas pluriannuels mais aussi qu’ils correspondent au niveau des ressources » en poisson, a répondu Christian Faure, directeur général aux Affaires maritimes et des pêches de la Commission européenne.
Des plans de gestion des espèces sur plusieurs années sont en train d’être élaborés dans le cadre de la nouvelle Politique commune des pêches (PCP), notamment sur la mer Baltique, la mer du Nord et le golfe de Gascogne, ont rappelé plusieurs intervenants.