Le président de la République a déclaré jeudi à Bruxelles que pour mettre fin au drame des migrants en Méditerranée, il fallait notamment « réparer les erreurs du passé » en Libye.
Soulignant que « la politique étrangère et de sécurité de notre pays a progressivement fait l’objet d’un processus bipartisan », Pierre Lellouche juge « pas convenable qu’un Président de la République en fonction, s’exprimant de surcroît à l’étranger, impute la responsabilité d’une crise internationale grave à son prédécesseur ».
« Alors que comme il le dit lui-même, trois années se sont écoulées depuis l’intervention militaire » (…) durant ces trois années « M. Hollande, n’a pourtant guère brillé par la moindre décision, ni sur la Libye, ni sur la crise des réfugiés alors même qu’il avait tout le loisir d’y travailler », lance l’élu parisien.
« Il est enfin nécessaire de rappeler que la gauche avait soutenu cette intervention lors du vote de sa prolongation, exprimé à l’Assemblée nationale le 12 juillet 2011 », conclut-il.




