« Ce projet de développement expérimental, d’une durée de 18 mois, s’inscrit dans le cadre des applications civiles de lutte contre les drones aériens non coopératifs », annonce l’Onera dans un communiqué. Le centre de recherche a été sélectionné par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) pour ce projet.
Il s’agit d' »évaluer les performances de senseurs de technologies différentes (radar, optronique, acoustique…) » et de « faire gagner en maturité certaines technologies plus émergentes », précise l’organisme.
Le projet consiste également « à combiner ces systèmes de détection, identification et neutralisation afin de répondre spécifiquement à différents scénarios » comme le survol d’installations sensibles ou d’environnement urbain et la surveillance d’événements.
Baptisé Angelas (Analyse Globale et Evaluation des technologies et méthodes pour la Lutte Anti UAS, Unmanned Aerial System, ndlr), le projet est coordonné par l’Onera avec six partenaires industriels et académiques, parmi lesquels le groupe d’électronique de défense Thales et l’énergéticien EDF, dont des centrales ont été survolées à plusieurs reprises par des drones non identifiés ces derniers mois.
EDF « apporte ses connaissances des risques et des besoins ainsi qu’un premier retour d’expérience des solutions proposées », précise le communiqué.
Il est « à la fois partenaire et utilisateur final » et coordonnera les démonstrations opérationnelles à l’issue du projet en mobilisant ses infrastructures.
Les autres partenaires sont la grande école d’ingénieurs Telecom SudParis, le CEA Leti (micro et nano-technologies et systèmes et composants de communication sans fil) et Exavision (protection des biens et des personnes en zones sensibles), ainsi que l’Institut de Criminologie de Paris.
A ces partenaires s’ajoute un comité d’utilisateurs finaux dont l’Armée de l’air, la Marine nationale, la Direction générale de la gendarmerie nationale et la Préfecture de police de Paris.
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