Il sera accompagné du ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, de la ministre des Armées Florence Parly et du général d’armée François Lecointre, chef d’état-major des armées.
En début de semaine prochaine, le chef de l’État présidera aux Invalides une cérémonie d’hommage national aux deux commandos de Marine tués dans l’opération de libération des otages, a ajouté la présidence.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les forces spéciales françaises ont libéré quatre otages – deux Français, une Américaine et une Sud-coréenne – lors d’une intervention « complexe » dans le nord du Burkina Faso, au cours de laquelle deux militaires français ont été tués.
Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, tous deux officiers mariniers au sein du commandement des opérations spéciales, membres du prestigieux commando Hubert de la Marine nationale, ont été tués lors de l’opération.
L’Elysée a précisé que c’est le président de la République qui a pris la décision, jeudi en fin de journée, d’ordonner l’opération spéciale, ce qui lui revient en tant que chef des armées.
Vendredi, lors d’un déplacement à Rennes, Jean-Yves Le Drian a fait part d' »une réaction de soulagement », « mais aussi une grande tristesse, parce que deux soldats des forces spéciales ont payé de leur vie l’action qu’ils ont menée avec leurs camarades pour libérer ces otages ».
« Pour l’instant, on n’a pas d’éléments particuliers, mais dans cette région, il y a une insécurité totale dans laquelle pénètrent à la fois des groupes terroristes, des groupes de trafiquants, parfois des revendications ethniques. Parfois tout se mélange et les uns vivent aux crochets des autres et réciproquement », a encore expliqué à l’AFP le ministre des Affaires étrangères.