« C’était un navire tanzanien qui a eu un problème technique », a dit le directeur de la sécurité et du renseignement de la gendarmerie nationale malgache, le colonel Anthony Rakotoarison.
« A mon avis, les rondins de bois de rose (étaient) transportés vers la Tanzanie pour être blanchis avant d’être envoyés vers leurs vraies destinations finales » a-t-il ajouté, affirmant que 2.135 rondins avaient été saisis.
Le trafic illégal de bois de rose a fleuri sous le régime dit « de transition » qui a gouverné Madagascar entre 2009 et 2013, malgré l’adoption en 2011 de règles strictes pour tenter de diminuer les coupes et les exportations illégales de bois de rose et d’ébène.
Début février, le nouveau président Hery Rajaonarimampianina, élu fin décembre, avait appelé à ce que « toutes les institutions puissent accorder leurs stratégies » pour mettre fin au « pillage des richesses nationales ».
« Selon nos renseignements, le navire a procédé à l’embarquement à son bord des bois de rose les 11 et 12 février », a indiqué pour sa part le général Violet Ratsironkavana, qui commande la gendarmerie de Toamasina, la province où s’est échoué le navire.
Les 13 hommes d’équipage, tous Tanzaniens, ont été arrêtés lundi matin et devaient être déférés au parquet du Toamasina jeudi.
« Nous sommes en ce moment en train de chercher le Malgache qui est l’auteur de ce trafic », a ajouté le général Ratsironkavana.