Les restes humains étaient ceux des premiers des 106 corps exhumés de fosses dans des camps de trafiquants fin mai dans la jungle du nord de la Malaisie, le long de la frontière thaïlandaise, selon la police.
Les Rohingyas sont une minorité musulmane vivant essentiellement en Birmanie, et des milliers d’entre eux tentent de fuir les persécutions dans ce pays à majorité bouddhiste, qui les considère comme des immigrants bangladais illégaux.
Une centaine de personnes du village de Kampung Tualang priaient au moment où les 21 cercueils — contenant 19 hommes et deux femmes — ont été entreposés dans de profondes tombes creusées dans un cimetière de l’Etat de Kedah, dans le nord de la Malaisie, pays à majorité musulmane.
La découverte de camps et de fosses communes des deux côtés de la frontière entre la Malaisie et la Thaïlande, ainsi que des milliers de personnes abandonnées en mer par des trafiquants et souvent affamées, avait mis en exergue la situation désespérée des Rohingyas.