Elue en décembre à la tête du parti écologiste, la nouvelle secrétaire nationale a souligné jeudi lors de ses voeux à la presse, que 2023 était “une année clé”.
“On voit que le dérèglement climatique va beaucoup plus vite que prévu. C’est quelque chose qui est assez angoissant”, a-t-elle ajouté.
“Ce que l’on souhaite dans les semaines qui viennent, c’est que les gens se lèvent, pour leurs retraites et pour le climat”, a poursuivi Marine Tondelier.
“Chacun est à sa place dans ce mouvement, les syndicats sont à leur place, les partis politiques sont à leur place et la famille écologiste (…) est en train de travailler au fait que se rejoignent ces deux mouvements : le mouvement pour les droits sociaux, les retraites, et le mouvement pour le climat”.
Elle a répété qu’EELV n’appelait pas à la marche du 21 janvier contre la réforme des retraites, soutenue par La France insoumise, mais “uniquement aux dates organisées par les syndicats”, expliquant qu’elle leur faisait “confiance pour mobiliser les forces vives”.
Elle a aussi indiqué que son parti soutenait les prochains appels à la grève de la CGT-Pétrole. “Les Français sont pénalisés chaque jour, et ce n’est pas par la CGT-Pétrole”.
Marine Tondelier a par ailleurs expliqué, qu’au-delà des combats sociaux, son parti lancerait fin janvier des “états généraux”, avec “des mois de travail sur le terrain, des mois de débats”, avec les Français et notamment les classes populaires qu'”on n’a pas réussi à convaincre à la présidentielle”.
“Il faut qu’ils nous expliquent pourquoi ça leur parle pas” l’écologie, pour “construire avec eux le “futur mouvement de l’écologie politique”.
Enfin, elle s’est interrogé sur les propos de Brigitte Macron, qui “hier, a fait une sortie sur l’uniforme pour dire que c’est une très bonne politique publique, la veille du jour où le Rassemblement national pose ce texte dans sa +niche+”.
“Je trouve que les digues sont en train de céder une à une, c’est extrêmement inquiétant”, a-t-elle souligné. “Je ne sais pas à quoi ils jouent, mais je sais ce qu’ils peuvent perdre et surtout ce que nous pouvons tous perdre”.