« Des galettes de fioul dont l’origine reste à déterminer, s’étendant de l’ouest de Nouakchott jusqu’à 200 km vers le sud, ont été observées depuis vendredi, avec de rares échouages de poissons », a déclaré le ministre de l’Environnement Amedy Camara, lors d’un point de presse avec son homologue des Pêches Nany Ould Chrougha, dimanche soir.
« J’avoue que la situation est inquiétante. Nous sommes toutefois en phase de surveillance et d’évaluation du danger que cela représente », a indiqué M. Camara, en précisant que la Mauritanie avait les « moyens de faire face à la situation » en l’état actuel.
Pour l’heure, a-t-il précisé, « nous avons constaté l’échouage de seulement quelques poissons, d’une tortue, d’un dauphin ».
Le gouvernement a mis en oeuvre « le plan +Polmar+ de lutte contre la pollution (marine) par les huiles d’origine pétrolière » et l’évolution de la situation déterminera le recours possible à l’aide internationale, a expliqué le ministre des Pêches.
« Pour le moment, les richesses halieutiques des zones touchées ne sont pas en danger », a-t-il poursuivi.
Les zones affectées ont été fermées aux touristes et des opérations de nettoyage doivent être menées à partir de lundi sur les plages, a-t-il ajouté.
Les côtes de Mauritanie sont réputées poissonneuses et la pêche représente une activité importante dans le pays.